Les zones humides sont des milieux aquatiques qui ont longtemps été négligés et aménagés sans discernement. Pourtant aujourd'hui, leurs fonctions indispensables à la gestion qualitative et quantitative de l'eau sont reconnues.
Les zones humides, selon la loi sur l'eau de 1992, sont définies comme « les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par les plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année ».
On assimile généralement les zones humides à des marais, en partie ou totalement inondés. Mais elles comprennent en fait des milieux très diversifiés, tels que des plaines, des forêts riveraines de cours d'eau, des bras morts, des abords d'étangs et de canaux, des tourbières, des zones d'estuaire ou de delta.
Parce que considérées comme surfaces denouées de tout intérêt, les zones humides ont et font encore l'objet de drainage ou de remblaie au bénéfice du développement de l'agriculture ou de l'urbanisation.
Or les zones humides jouent pourtant des rôles très importants :
De par leurs fonctions hydrauliques et épuratrices, les zones humides sont des éléments indispensables à l'équilibre de la ressource en eau d'un bassin versant. Il est donc important de limiter leur disparition notamment sur les secteurs les plus chargés en nitrates.
Afin de mieux connaitre les zones humides du bassin versant, la CLE a décidé de lancer leur inventaire par l'intermédiare des syndicats de bassin versant.